Le printemps est bien là, pour certains c’est jardinage, mais pour FeR ce sera greffage, forêt oblige !
Nous avons décidé d’introduire d’autres espèces de châtaignier à Champagnac. Pour cela nous allons utiliser la technique de la greffe qui se pratique sur un arbre, le « porte-greffe », avec un « greffon » : une petite branche porteuse de bourgeon de l’espèce à introduire. Cette opération sera le prétexte d’un dimanche « apprentissage », nous sommes nombreux à connaitre la théorie mais peu maîtrisent la pratique. Alors, expérimentons !
Au préalable un clin d’œil à notre apiculteur avec cette image de ruches installées dans notre forêt.
L’association reçoit parfois des demandes particulières extérieures. Ici, une clairière tranquille où installer des ruches. Après un dimanche découverte de la parcelle avec l’intéressé, les abeilles ont trouvé un nouveau fief à explorer.
Nous voilà sur site. L’objectif de ce dimanche est d’implanter quelques nouvelles espèces de châtaigniers. Il va falloir choisir correctement le porte-greffe mais aussi son accessibilité, le but étant d’imaginer des récoltes aisées dans l’avenir. Il faut donc être vigilant sur l’arbre porteur et sur son lieu d’implantation.
Les greffons arrivent d’un peu partout…
Une petite démonstration s’impose afin que chacun appréhende la technique.
Aux « néophytes » d’essayer la pratique ! Nous formons 3 groupes et chacun va appliquer la méthode sur les sujets retenus. Il y aura deux techniques pratiquées ici, la greffe en « fente », c’est-à-dire un (ou deux) greffon sur le porte-greffe et la greffe en « couronne », c’est-à-dire plusieurs greffons sur la circonférence de l’arbre porteur (l’implantation du greffon est différente).
Comme souvent la pratique s’avère un peu plus complexe que la théorie et nous aurons une grande discussion très intéressante autour de la meilleur méthode pour maximiser les chances de réussite !
En effet le succès d’une greffe dépend principalement du contact des « cambiums » respectifs du greffon et du porte greffe. Le cambium est une couche très fine de l’arbre d’où la nécessité d’établir un contact étroit entre les deux parties.
Nous n’avons plus qu’à attendre maintenant et espérer que nous avons réussi nos greffes !
Mère nature nous répondra d’ici quelques mois …
A suivre
A bientôt