Saint Martin La Méanne nous invite…

…à venir découvrir leur action sur les parcelles sectionnales de Magnac. Les biens de section (ou biens sectionaux) sont, en France, dans le milieu rural, des biens dont la jouissance revient aux habitants (définition Wikipédia ici).

çà ou çà ?

Les parcelles de forêt sur Magnac sont classées en « Zones Humides ». Selon le code de l’environnement, les zones humides sont des « terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire, ou dont la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année» (Art. L.211-1 du code de l’environnement). Ce sont des zones à préserver pour la faune, la flore et l’hydrologie.

Cela a permis à la municipalité de Saint Martin d’obtenir l’aide et l’appui de l’ONF et de l’Agence de l’eau pour entreprendre son action, dont l’objectif était de gérer la forêt et le pâturage tout en préservant la zone humide.

Samedi 8 octobre la mairie nous a invités, ainsi que d’autres acteurs sylvicoles ou des particuliers de la commune, à assister à une démonstration de gestion douce de la forêt. Le travail d’éclaircissement a été effectué par une petite entreprise, Mathieu Bear Nature , qui, au lieu d’utiliser des moyens mécaniques lourds, a choisi de privilégier des techniques beaucoup plus légères au moyen d’un « quad » et d’une remorque équipée d’une pince hydraulique . Ce matériel est utilisé depuis longtemps dans les pays nordiques, beaucoup plus sensibles à l’impact écologique que la France, et cette solution est particulièrement adaptée en zone humide car l’empreinte du véhicule sur le sol est pratiquement inexistante !

Un investissement faible (20k€) pour un résultat surprenant !

L’avis de Faite et Racines :

Nous retenons deux points essentiels :

Le premier est que la préoccupation prioritaire est la préservation du milieu grâce à la légèreté de la technique employée. Il suffit de visiter le site pour voir l’énorme différence avec les moyens de débardage conventionnels !

Le second est la volonté d’une commune de tester cette solution innovante dans la région pour préserver son patrimoine. Une résultat qui a démontré, équilibre budgétaire à l’appui, que c’est possible !