Préservons un patrimoine forestier pour nos générations futures
Achetons collectivement des forêts corréziennes menacées de destruction et expérimentons la forêt jardinée !
L’association Faîte et Racines agit pour préserver un patrimoine forestier vivant et diversifié en Corrèze.
Les forêts de l’association sont un bien commun. Elles sont des espaces de protection, de découverte du milieu forestier, et d’expérimentation de pratiques sylvicoles douces.
Faîte et Racines mène ses actions selon 3 axes complémentaires :
Achat collectif de forêts menacées de destruction afin de les protéger et d’en faire une propriété collective associative,
Créer des animations autour de la forêt afin de sensibiliser à sa protection : événements festifs et culturels, chantiers d’entretien, formation à la sylviculture…,
Soutenir et faire vivre une filière éthique, locale et artisanale de la forêt.
Vous trouverez plus de détail sur les activités de l’association sur cette page.
Il y a des nouvelles sur le terrain de la lutte contre l’extension de la Méga-scierie FargesBois à Egletons (novembre 2024)..
Le projet d’agrandissement, qui génère de vives tensions et une situation conflictuelle, est mis en pause suite à certaines décisions de justice qui lui sont défavorable.
L’industriel tente de s’adapter, tant dans sa communication que dans la mise en œuvre de l’extension.
Voici ci-dessous un communiqué sur la situation actuelle.
– Un compte rendu d’une réunion de concertation organisée par l’entreprise.
On en profite pour insister sur la centralité et l’efficacité de la lutte juridique dans cette affaire, qui jusqu’à présent n’est portée financièrement que par des personnes impactées par les expropriations. C’est pourquoi il nous parait important de diffuser cet appel à dons pour participer à financer les actions en justice :
Ainsi que le court-métrage qui donne la parole aux principales intéressées :
La lutte continue !
Communiqué du 23/11/2024
Le projet d’agrandissement de la scierie industrielle Farges Bois d’Egletons, qui fait face à un mouvement d’opposition, est mis en défaut par l’annulation du Plan Local d’Urbanisme de la Communauté de Communes Ventadour Egletons Monédières (CCVEM). Par ailleurs d’autres recours sont en attente de jugement. Dans ce contexte, le groupe Piveteau Bois est contraint d’adapter sa stratégie de communication.
C’est sous la houlette de son communiquant M. Bernard Christen que l’industriel a invité jeudi 14 novembre plusieurs associations environnementales et de riverains à participer à une « commission d’information et de dialogue », au Mille Club d’Egletons. Il affirme dorénavant que des actions sont menées pour faire entrer la « culture du dialogue » dans l’entreprise.
Il explique ensuite que le projet d’agrandissement, avec un objectif de doublement de l’approvisionnement et de la production est toujours d’actualité. L’industriel présente un nouveau scenario de développement en réduisant son besoin de foncier à cinq hectares, au lieu des 16 initialement prévus. Cependant, la zone envisagée pour l’agrandissement est toujours litigieuse, puisqu’elle se se situe aux alentours de la maison d’habitation, des terres agricoles et de la zone humide au sud-est du site, et non sur une zone industrielle déjà existante.
Il semble difficile pour M.Christen, qui répète que « participer ce n’est pas cautionner », de convaincre un auditoire sceptique et d’espérer trouver un terrain d’entente. Certaines associations questionnent la légitimité du groupe à jouer le rôle de médiateur, puisque ses intérêts sont à l’opposé de ceux des riveraines et riverains expropriés.
De plus, l’association Faite et Racines regrette que cette commission intervienne trop tard et ne change en rien la finalité du projet, c’est à dire une gestion industrielle de la forêt pour les industriels et par la coupe rase. Alors même que Phillipe Brugère, président du PNR Millevaches fait remarquer que le volume de bois résineux diminue dans le périmètre du parc.
Quant aux riverains certains pointent du doigt le trafic incessant des camions, les nuisances sonores et le non respect de la législation. D’autres s’inquiètent des conséquences pour la CCVEM, qui s‘est endettée pour réaliser des expropriations voulues par FargesBois, dont la légalité sera examinée par le tribunal administratif.
La commission se réunira à nouveau à une date ultérieure qui n’a pas été annoncée. Elle sera ouverte à toute personne le souhaitant. En somme un premier bilan mitigé et une affaire à suivre.